There can be your advertisement
300x150
Les voisins du dessus ont inondé — l'assurance a refusé : les avocats expliquent les failles
Ne vous laissez pas tromper : l'argent que vous payez régulièrement pour votre assurance devrait fonctionner en votre faveur, et non pas enrichir l'assureur
Important : cet article est de nature informative et ne constitue pas un conseil juridique. Les normes du droit d'assurance peuvent varier selon le type d'assurance et les conditions du contrat. En cas de litige, il est recommandé de consulter un avocat qualifié.
Une résidente de Moscou, Elena K., pensait être protégée contre tous les ennuis : son appartement était assuré, ses documents étaient à jour et elle avait régulièrement payé ses cotisations pendant trois ans. Mais lorsque le tuyau a sauté et inondé trois étages, l'assurance lui a envoyé un refus. « Cas non reconnu par l'assurance » — une seule ligne a détruit tous ses projets de compensation de 800 000 roubles. Une histoire familière ? Malheureusement, de tels refus deviennent de plus en plus nombreux. Nous analysons comment les assureurs contourner leurs obligations et ce que vous pouvez faire.
Points principaux de l'article :
- Les assureurs refusent 15 à 20 % des cas d'inondation, en utilisant des motifs formels ;
- La raison la plus fréquente de refus est « non-respect des modalités de notification » (la plupart des assurances fixent un délai de 3 à 5 jours ouvrables) ;
- L'acte d'inondation doit être rédigé par la gestion immobilière dès que possible ;
- Il ne faut pas commencer les réparations avant l'inspection de l'expert — cela peut être un motif pour refuser le remboursement ;
- L'autorité financière examine les plaintes gratuitement pendant 15 jours ouvrables ;
- En justice, vous pouvez obtenir une pénalité de 50 % du montant demandé en cas de refus injustifié.
Le piège n°1 : « Notification trop tardive »
La raison la plus populaire de refus des assureurs est le non-respect du délai de notification. Dans la plupart des contrats, il est stipulé que le sinistre doit être signalé dans un délai de 3 à 5 jours ouvrables. Cela semble raisonnable, mais en pratique cela devient un piège.
Imaginez : samedi soir, votre tuyau saute. Le responsable de la gestion immobilière ne répond pas, le plombier arrive seulement lundi et le service client de l'assurance est fermé à 18h. Finalement, vous appelez l'assurance mercredi — et recevez un refus pour « non-respect des conditions du contrat ».
Beaucoup d'assureurs fixent délibérément des délais stricts, sachant qu'il est presque impossible de les joindre le week-end ou pendant les fêtes. C'est une méthode obscure qui fonctionne grâce à l'insouciance des clients lors de la signature du contrat.
La faille : Vérifiez dans le contrat la phrase « dans le premier jour ouvrable » au lieu de durées fixes. Cela fait une différence significative. Si vous avez déjà reçu un refus — exigez que l'assureur prouve qu'il y avait une possibilité technique de les contacter à ce moment-là.
Le piège n°2 : L'acte a été rédigé « incorrectement »
La gestion immobilière a rédigé l'acte d'inondation, tous ont signé et les dégâts sont constatés. On pourrait croire que c'est gagné. Mais les assureurs trouvent des excuses même là-dessus.
« La cause exacte de la fuite n’est pas indiquée », « il manque la signature du responsable », « il y a absence de cachet de l’entreprise de gestion » — toute erreur formelle devient un motif pour refuser. À Moscou, un ordre spécifique fixe les modalités générales de réaction en cas d'accident (délai pour la rédaction de l'acte : 3 jours), mais toutes les entreprises de gestion ne réussissent pas à remplir cette tâche.
Récemment, une assurance a refusé un client parce que dans l'acte il était écrit « dommage par eau », alors que le contrat d’assurance mentionnait uniquement « inondation ». Formellement, ce sont des termes différents, bien que le sens soit identique.
La faille : Si la gestion immobilière tarde à rédiger l’acte, envoyez un avis écrit par Telegram avec accusé de réception à l'adresse juridique. En cas de refus de rédaction, faites-le vous-même avec la participation de voisins comme témoins. Un tel acte a une force juridique équivalente.
Le piège n°3 : « Vous avez déjà commencé les réparations »
Cette excuse préférée des assureurs : « Il est impossible de déterminer le véritable dommage car les travaux de réparation ont déjà commencé ». Même si vous avez simplement enlevé l'eau du sol et démonté les murs humides, cela peut devenir un motif pour refuser.
Les assureurs retarde intentionnellement l'arrivée de l’expert pendant 2 à 3 semaines, espérant que le client ne tiendra pas et commencera les réparations. Après cela, prouver le montant des dégâts devient presque impossible.
La faille : Faites une photo et vidéo détaillée chaque jour jusqu'à l'arrivée de l'expert. Tous les travaux pour éliminer les conséquences (nettoyage de l’eau, séchage) doivent être effectués uniquement après accord écrit avec l’assurance. Si l'expert ne vient pas plus d'une semaine, envoyez une réclamation exigeant de accélérer le processus.
Le piège n°4 : « Vous êtes responsable de l’accident »
Les assureurs aiment souvent identifier « le fautif » parmi les clients eux-mêmes. « Le robinet n’a pas été fermé », « l’état de la plomberie n’a pas été surveillé », « les règles d’utilisation ont été violées » — la liste des griefs peut être infinie.
Surtout, ils accusent souvent les personnes âgées : disant qu’elles ont oublié de couper l’eau ou n’ont pas remarqué la fuite à temps. Prouver le contraire est difficile, surtout sans témoins.
La faille : Dans les cas litigieux, exigez une expertise technique à la charge de l’assurance. Si cette expertise confirme votre non-responsabilité, tous les coûts doivent être remboursés par l’assureur. En cas de refus — faites vous-même une expertise indépendante et incluez son coût dans vos demandes en justice.
Le piège n°5 : Sous-estimation du montant des dégâts
Même si l'assurance accepte de verser une compensation, le montant peut sembler ridicule. « Amortissement », « usure naturelle », « valeur de marché des biens d’occasion » — ces termes permettent de réduire les paiements de 2 à 3 fois.
Par exemple, pour un parquet endommagé qui coûtait 100 000 roubles, on propose de payer 30 000 — en tenant compte d’un « amortissement » sur trois ans. Pour un meuble abîmé, le calcul est fait selon les prix des magasins de vente privée.
La faille : Dans le contrat, cherchez la clause de « couverture selon la valeur de remplacement » au lieu de « valeur actuelle ». Lors de l’évaluation des dégâts, insista sur le calcul selon les prix de nouveaux produits similaires. L'amortissement ne s’applique que pour l’équipement, pas pour les matériaux de finition.

Design : Christina Selutina
Que faire si l'assurance refuse
Avez-vous reçu un refus ? Ne vous découragez pas trop vite. Selon les statistiques, une grande partie des plaintes contre les assureurs est accordée en faveur du bénéficiaire.
Étape 1 : Réclamation préjudicielle
L'assurance dispose de 10 jours pour examiner une réclamation écrite. Précisez les violations spécifiques du contrat et exigez une réponse motivée avec référence aux stipulations de l’assurance.
Étape 2 : Autorité financière
C’est une alternative gratuite à la justice pour les conflits jusqu’à 500 000 roubles. La demande se fait en ligne sur le site finombudsman.ru. Le délai de traitement est de 15 jours ouvrables.
Le recours à l’autorité financière est une étape obligatoire avant d’aller en justice (sauf dans certains cas). Le principal inconvénient : l’autorité n’accorde pas toujours le remboursement total et ne peut infliger de pénalités pour violation des droits du consommateur.
Étape 3 : Justice
En cas de refus injustifié, la justice peut infliger à l’assurance une pénalité de 50 % du montant jugé favorable au consommateur. De plus, vous pouvez exiger :
- Le montant principal des dégâts ;
- Une compensation pour le dommage moral ;
- Les frais judiciaires.
Dans votre requête, précisez toujours la demande de pénalité en vertu de l’article 13 de la loi sur la protection des droits des consommateurs. Cela oblige les assureurs à prendre le dossier au sérieux.
Comment se protéger à l'avance
Lors du choix de l’assurance :
- Consultez le classement de fiabilité de l'entreprise ;
- Lisez les avis sur le paiement des sinistres, pas seulement sur la vente de contrats ;
- Prêtez attention au taux de refus — il ne doit pas dépasser 10 à 15 %.
Lors de la signature du contrat :
- Lisez attentivement les conditions d’assurance, en particulier les exceptions ;
- Choisissez des contrats avec des délais de notification minimales ;
- Insistez sur une couverture selon la valeur de remplacement.
Lorsqu’un sinistre survient :
- Appelez immédiatement l’assurance, même si c’est la nuit ou le week-end ;
- Documentez tout par photo et vidéo avant de commencer les travaux ;
- Maintenez une correspondance écrite avec la gestion immobilière et l’assurance.
N'oubliez pas : une compagnie d'assurance est une entreprise commerciale qui gagne sur la différence entre les cotisations perçues et les paiements effectués. Chaque refus augmente son profit. Mais connaître vos droits et préparer correctement les documents peut inverser la situation en votre faveur.
More articles:
Kitaï-gorod : pourquoi le principal quartier commercial porte ce nom
Où placer un lit dans une petite studio : 5 meilleures solutions
5 secrets de beauté d'Audrey Hepburn qui fonctionnent encore aujourd'hui
Armoire invisible : trouvez-la si vous pouvez ! 5 idées géniales
Déjeuner chez Tiffany : ce que le film culte a caché derrière la caméra
Avant et après : d'une salle d'entrée ennuyeuse dans un immeuble en panneau à un intérieur stylé et fonctionnel
Les Hamovniki : comment une banlieue aristocratique est devenue le quartier le plus cher de la capitale
9 superbes solutions fonctionnelles pour les logements compacts