There can be your advertisement

300x150

Où a été tourné « Moscou ne pleure pas » : secrets des appartements des personnages principaux

Cette page est également disponible dans les langues suivantes :🇺🇸🇷🇺🇺🇦🇩🇪🇪🇸🇵🇱🇨🇳

Les intérieurs du film ont révélé le statut social des personnages mieux que tous les mots

Le film de Vladimir Menchov est devenu non seulement une classique du cinéma soviétique, mais aussi un guide pour comprendre le quotidien moscouin à travers les différentes époques. Les spectateurs ont pu voir comment la vie des personnages a changé durant 20 ans — de la chambre communale à un appartement individuel. Les intérieurs du film ont révélé le statut social des personnages mieux que tous les mots. Nous vous racontons ce qu’on sait sur les lieux de tournage et comment les appartements des héroïnes reflétaient l’esprit du temps.

Les points clés de l’article :

  • La plupart des intérieurs ont été filmés dans des appartements réels de Moscou, et non dans un décor de studio ;
  • L’appartement de Katya à la fin du film montre les réalisations d’une femme soviétique ;
  • La chambre communale du début du film est un logement typique de la jeunesse des années 1950 ;
  • Les intérieurs rendaient fidèlement le quotidien de différentes couches sociales de l’URSS ;
  • Les meubles et objets de la vie courante étaient choisis comme des documents historiques de cette époque.

La chambre communale des années 1950 : le début du chemin

Le film commence par une chambre communale typique de Moscou, où vivent trois amies. L’ambiance est fidèle à la réalité de la vie de la jeunesse après-guerre à Moscou.

  • Une petite pièce avec trois lits, une table commune, un minimum d’objets personnels — c’est comme ça que vivaient des milliers de jeunes filles venues à la capitale. Le mobilier est simple, fonctionnel, sans ornement.
  • Les murs sont recouverts de papiers peints typiques soviétiques à petit motif. La fenêtre est couverte de rideaux simples. Pas de luxe — seulement ce qui est nécessaire.
  • La cuisine et le couloir sont montrés comme des espaces de circulation et d’échange permanent entre les habitants. C’était la réalité du quotidien communal.
Image du film Moscou ne pleure pas, réalisateur Vladimir Menchov, Mosfilm, 1979Image du film Moscou ne pleure pas, réalisateur Vladimir Menchov, Mosfilm, 1979Image du film Moscou ne pleure pas, réalisateur Vladimir Menchov, Mosfilm, 1979Image du film Moscou ne pleure pas, réalisateur Vladimir Menchov, Mosfilm, 1979

L’appartement dans un immeuble stalinien

À travers le film, le statut des personnages augmente, et nous voyons l’appartement dans un immeuble stalinien — symbole de prospérité pour un citoyen soviétique.

  • Des chambres spacieuses avec des plafonds hauts qui semblent luxueuses par rapport à la chambre communale. Sol en parquet, décorations, grandes fenêtres — des signes de logement de qualité.
  • Le mobilier devient meilleur — non seulement fonctionnel, mais aussi beau. Des étagères de livres, des peintures sur les murs, un tissu de qualité.
  • Une cuisine et une salle de bain séparées — le rêve de toute famille soviétique de l’époque.
Image du film Moscou ne pleure pas, réalisateur Vladimir Menchov, Mosfilm, 1979Image du film Moscou ne pleure pas, réalisateur Vladimir Menchov, Mosfilm, 1979Image du film Moscou ne pleure pas, réalisateur Vladimir Menchov, Mosfilm, 1979Image du film Moscou ne pleure pas, réalisateur Vladimir Menchov, Mosfilm, 1979Image du film Moscou ne pleure pas, réalisateur Vladimir Menchov, Mosfilm, 1979Image du film Moscou ne pleure pas, réalisateur Vladimir Menchov, Mosfilm, 1979

L’appartement de Katya : symbole du succès

Dans la dernière partie du film, nous voyons l’appartement de Katya, une femme réussie et directrice d’usine. L’intérieur montre ce que pouvait atteindre une femme soviétique.

  • Un salon spacieux avec un mobilier de qualité, une télévision et une radiocassette — des signes de bien-être matériel des années 1970.
  • Les livres occupent une place importante dans l’intérieur — cela souligne l’éducation et la culture de la maîtresse de maison.
  • La chambre à coucher est décorée avec goût — un lit élégant, un bureau de toilette, une belle literie de qualité.
  • La cuisine est équipée d’appareils modernes de l’époque — un réfrigérateur, une plaque de cuisson électrique, suffisamment d’espace pour cuisiner.
Image du film Moscou ne pleure pas, réalisateur Vladimir Menchov, Mosfilm, 1979Image du film Moscou ne pleure pas, réalisateur Vladimir Menchov, Mosfilm, 1979Image du film Moscou ne pleure pas, réalisateur Vladimir Menchov, Mosfilm, 1979Image du film Moscou ne pleure pas, réalisateur Vladimir Menchov, Mosfilm, 1979Image du film Moscou ne pleure pas, réalisateur Vladimir Menchov, Mosfilm, 1979Image du film Moscou ne pleure pas, réalisateur Vladimir Menchov, Mosfilm, 1979Image du film Moscou ne pleure pas, réalisateur Vladimir Menchov, Mosfilm, 1979Image du film Moscou ne pleure pas, réalisateur Vladimir Menchov, Mosfilm, 1979

Le mobilier comme indicateur de l’époque

Dans le film, nous voyons comment a changé le mobilier soviétique sur deux décennies.

  • Les années 1950 — mobilier simple et fonctionnel. Lits métalliques, tables et chaises simples, peu de décoration.
  • Les années 1970 — mobilier plus varié et de meilleure qualité. Canapés souples, étagères pour la vaisselle et les livres, tables basses.
  • L’apparition d’objets importés — tapis, lustres, objets décoratifs montrent l’amélioration du niveau de vie.

Les objets de la vie courante comme documents historiques

Les créateurs du film ont soigneusement sélectionné les objets de la vie quotidienne pour chaque époque.

  • Des récepteurs radio, des téléphones, de la vaisselle — tout correspondait à l’époque et au statut social des personnages.
  • Des vêtements dans les armoires, de la cosmétique sur les tables de toilette, des livres sur les étagères — chaque détail contribuait à la crédibilité.
  • Les appareils électriques dans les appartements montraient l’évolution technique de l’URSS — des simples radios aux téléviseurs couleur.
Image du film Moscou ne pleure pas, réalisateur Vladimir Menchov, Mosfilm, 1979Image du film Moscou ne pleure pas, réalisateur Vladimir Menchov, Mosfilm, 1979

La gamme de couleurs des intérieurs

Les couleurs dans les appartements des personnages ont changé en même temps que l’époque et le statut.

  • La chambre communale — des couleurs terres, pratiques. Marron, gris, blanc — pas d’accent vif.
  • L’appartement de la classe moyenne — des nuances vertes, bleues, plus saturées.
  • L’appartement de Katya réussie — une palette riche, des tissus de qualité, des combinaisons de couleurs soigneusement choisies.

L’éclairage et l’atmosphère

Le film utilise l’éclairage pour souligner les changements dans la vie des personnages.

  • La chambre communale est mal éclairée — une seule ampoule sous le plafond, pas d’autres sources de lumière.
  • Dans l’appartement stalinien, des lampes de bureau et des lampadaires apparaissent — la vie devient plus confortable.
  • L’appartement de Katya est éclairé intensément — des lustres, des lampes de bureau créent une ambiance chaleureuse.

Les cuisines des différentes époques

Dans le film, les cuisines montrent l’évolution du quotidien soviétique.

  • Une cuisine commune dans la chambre communale — peu d’espace, une ancienne plaque de cuisson, de la vaisselle partagée.
  • Une cuisine individuelle dans l’immeuble stalinien — plus d’espace, une technologie personnelle, possibilité de cuisiner correctement.
  • Une cuisine moderne dans l’appartement de Katya — un réfrigérateur, une plaque électrique, suffisamment d’espace pour les repas familiaux.

Les salles de bains

  • Les salles de bains reflètent aussi le statut social des personnages.
  • Une salle de bain commune dans la chambre communale — une ancienne sanitaires, peu de commodités.
  • Une salle de bain individuelle dans l’appartement — une sanitaires modernes, du carrelage, un miroir.
Image du film Moscou ne pleure pas, réalisateur Vladimir Menchov, Mosfilm, 1979Image du film Moscou ne pleure pas, réalisateur Vladimir Menchov, Mosfilm, 1979

Les chambres des enfants

Dans le film, l’intérieur de la chambre est montré seulement de manière rapide, donc il n’y a pas de description détaillée. Toutefois, on sait que la chambre est petite et simplement meublée :

  • un bureau d’étude ;

  • un lit étroit ;

  • un armoire à vêtements ;

  • une étagère de livres ;

  • des fenêtres avec des rideaux à motif ;

  • une suspension décorative avec franges au plafond.

Dans une scène, on mentionne que Sasha écoute souvent de la musique sur un magnétophone à bobine — même par les standards de l’époque, c’était un objet rare.

Image du film Moscou ne pleure pas, réalisateur Vladimir Menchov, Mosfilm, 1979Image du film Moscou ne pleure pas, réalisateur Vladimir Menchov, Mosfilm, 1979

Qu’expriment les intérieurs

Les appartements du film sont une échelle sociale de l’URSS. Chaque intérieur reflète le statut, les possibilités et les aspirations des personnages.

  • De la chambre communale à un appartement individuel — le parcours d’un citoyen soviétique vers une meilleure vie.
  • Le mobilier, la technologie, le décor montrent ce que signifiait « vivre bien » à différentes périodes.
  • Les intérieurs documentent les changements dans le quotidien soviétique au cours de 20 ans.

L’impact sur les spectateurs

  • Les appartements du film sont devenus un modèle à suivre. Les spectateurs voyaient ce vers quoi ils pouvaient aspirer.
  • L’intérieur de l’appartement de Katya montrait les possibilités du système soviétique — l’éducation et le travail conduisent au bien-être.
  • Le film façonnait l’image de la manière dont une femme soviétique réussie devrait vivre.

Les appartements des personnages de « Moscou ne pleure pas » restent un document important de l’époque soviétique. Ils montrent non seulement les changements dans le quotidien, mais aussi les possibilités sociales de cette époque. Les intérieurs du film sont une histoire du pays, racontée à travers les objets et les espaces.

Couverture : image du film Moscou ne pleure pas, réalisateur Vladimir Menchov, Mosfilm, 1979