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Réparation de la couverture souple

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La couverture souple en rouleau est sans doute la solution la plus recherchée parmi toutes les options d'étanchéité des toits plats. Elle est utilisée presque partout sur les immeubles collectifs, centres commerciaux, complexes logistiques et industriels. En Russie, la surface totale de ces revêtements atteint des centaines de millions de mètres carrés. Ce volume considérable assure une actualité permanente des questions de réparation et d'entretien de cette construction.

Étant donné cela, un article traitant de ce sujet sera très pertinent.

Ci-dessous, nous aborderons non seulement la réparation correcte des toits plats souples, mais aussi la bonne exploitation et les mesures préventives pour prolonger leur durée de service sans réparation.

Caractéristiques de la réparation de la couverture souple

Lors de la réparation, il est essentiel de respecter les conditions de température : les travaux ne doivent pas être réalisés en hiver, car le tapis d'étanchéité doit être posé uniquement à des températures positives, sauf indication contraire du fabricant du matériau spécifique.

Les matériaux les plus courants utilisés pour la réparation sont des polymères bitumineux modifiés SBS, facilement chauffables et collables à une température de chaleur de flamme au propane de 500 à 600 °C.

Outre le tapis d'étanchéité, une préparation bitumineuse est nécessaire lors de la réparation des revêtements en rouleaux. Il s'agit d'un liquide épais, produit de la raffinerie du pétrole. Elle améliore l'adhérence (capacité de collage) du support sous l'étanchéité. Elle doit être appliquée à l'avance à l'aide d'un pinceau ou d'un rouleau sur toute la surface du toit souple à réparer.

Évaluation de l’état du toit et recommandations de réparation

La réparation la plus simple et la moins coûteuse est celle effectuée à temps. Pour que les travaux de réparation soient réalisés à temps, le toit doit être inspecté régulièrement. Voyons ce sur quoi il faut particulièrement porter attention sur les toits plats selon les types et usages des bâtiments.

Complexes résidentiels et immeubles à étages anciens construits sous l’ère soviétique

Les toits de ces bâtiments sont souvent couverts d’antennes, de ventilateurs, de panneaux publicitaires, etc. Il est important de vérifier l’état des passages verticaux du tapis d’étanchéité, s’il n’y a pas de déformations, de fissures ou d’autres endroits où l’eau pourrait s’accumuler, ce qui pourrait détruire le tapis d’étanchéité avec le temps. En cas de pénétration d’humidité sous l’étanchéité, le matériau isolant devient mouillé, ce qui entraîne un gel immédiat du toit.

Une solution à ce problème pourrait être l’installation de plateformes spéciales sous les éléments lourds de la structure sur le toit, ainsi que l’ajout d’une couche supplémentaire d’étanchéité autour des petits éléments, mais tout aussi dangereux, comme les antennes ou les paraboles.

Bâtiments non résidentiels (entrepôts, industriels)

Le principal problème réside dans l’exploitation incorrecte du toit et l’absence d’entretien du système d’assainissement des eaux pluviales. Souvent, les toits des entrepôts deviennent des zones de travail intensives : le givre est retiré mécaniquement (ce qui est très dommageable pour l’étanchéité), le neige est déblayée, des équipements, antennes, panneaux publicitaires sont installés.

Pour remettre en état les toits de ces bâtiments, il faut non seulement analyser soigneusement les dommages du tapis d’étanchéité, mais aussi former le personnel chargé de l’entretien sur les bonnes pratiques d’exploitation du toit. Par exemple, le dégivrage et le déblaiement de neige doivent être effectués par câble électrique intégré dans le toit et un système d’assainissement des eaux pluviales fonctionnel.