Méthodes de raccordement des câbles électriques

Oui, ces torsades pouvaient durer plus de dix ans, mais aujourd'hui, il existe bien plus de méthodes modernes de raccordement des câbles électriques, et toutes sont plus fiables que la simple torsade.

Notons que neuf fois sur dix, les pannes et autres dysfonctionnements du réseau électrique surviennent précisément aux points de connexion des câbles. Il est donc absolument essentiel de garantir une connexion de haute qualité et fiable.

Torsade des câbles électriques

Quoiqu'on en pense, la torsade reste aujourd'hui la méthode la plus simple, la plus légère et la plus rapide de raccordement des câbles électriques. Comme mentionné précédemment, une torsade correctement réalisée peut durer tranquillement une dizaine d’années, voire plus. Les inconvénients de cette méthode incluent l’impact important du facteur humain — le même raccord peut être réalisé différemment par des électriciens différents. Il faut aussi rappeler que même une torsade très bien faite peut s’abîmer avec le temps à cause de facteurs externes tels que l’humidité accrue, les chocs mécaniques ou des charges électriques fortes et continues.

Aucune torsade mécanique ne peut garantir 100 % de fiabilité et de sécurité. Il est également fortement déconseillé de torsader un câble en cuivre avec un câble en aluminium.

Soudure et soudage des câbles électriques

Le raccordement des câbles électriques par soudure ou soudage est la méthode la plus fiable. La soudure convient particulièrement bien aux câbles en cuivre. Bien qu’il existe aujourd’hui de nombreux types de flux pour soudure des câbles en aluminium, il est préférable d’éviter ce type de raccordement.

La soudure des câbles en cuivre se fait de manière classique, à l’aide d’un fer à souder et d’un matériau de soudure. Un fer à souder standard de 100 W convient. Avant de souder, les câbles doivent être préalablement étamés (recouverts d’une fine couche de matériau de soudure). Pour les travaux de soudure, on peut utiliser de la colophane ou des flux spéciaux. Ensuite, les câbles sont soigneusement torsadés et soudés. Le matériau de soudure doit refroidir naturellement, sinon il existe un risque de fissures dans le joint.

Le résultat de ces travaux est suffisamment fiable. Parmi les inconvénients de la soudure, on peut citer son intensité de travail. De plus, sous une contrainte mécanique constante, le câble peut être endommagé à l’endroit où se termine la partie étamée. Dans la pratique actuelle, la soudure des câbles électriques est moins populaire qu’aux années 1990.

Une autre méthode consiste à souder les extrémités des torsades. Ce processus nécessite un transformateur de puissance et une électrode en carbone. La tension de sortie de ce transformateur doit être comprise entre 10 et 36 V, avec une puissance de 400 à 600 W. Sous l’effet de l’électrode chauffée et de l’arc électrique, les extrémités des torsades sont fondues, garantissant un contact électrique très fiable. Ce processus de soudure des extrémités des torsades est probablement encore plus exigeant que la soudure classique.

Il est préférable d’isoler les câbles après soudure ou soudage en utilisant un tube thermorétractable spécial, qui ressemble fortement à un câble de serrage ordinaire. Ce tube, lorsqu’il est chauffé, s’ajuste très étroitement autour de la jonction des câbles, assurant une isolation de qualité maximale. En alternative, on peut utiliser du ruban isolant, appliqué en trois couches ou plus.

Connecteurs à bornes

Actuellement, les méthodes les plus populaires de raccordement des câbles électriques sont celles qui utilisent divers connecteurs à bornes, dont il existe aujourd’hui une grande variété. Ces connecteurs assurent un contact fiable avec un processus de raccordement presque sans effort. Un connecteur à bornes est un dispositif composé d’un boîtier isolant, à l’intérieur duquel se trouvent des contacts métalliques capables de fixer les câbles.

Les types les plus courants sont :

• Barres de bornes : une bande comprenant un certain nombre de cellules. Le raccordement électrique est assuré par le serrage des fils insérés dans les cellules de bornes. Cette méthode est rapide, de haute qualité et très fiable.
• Connecteurs à ressort : la procédure de raccordement est encore plus simple. Il suffit de dénuder le câble et de le glisser dans l’ouverture, où il est retenu par un ressort. Cette méthode permet de raccorder des câbles en aluminium et en cuivre. L’utilisation de connecteurs à ressort empêche la corrosion, car les câbles ne se touchent pas.
• Connecteurs de branchement : appelés communément « noix » ou « olives » en langage courant. Ces connecteurs permettent de réaliser des raccordements en dérivation. Ils sont composés de deux plaques avec des cannelures pour les câbles. Fixés par quatre vis, une troisième plaque agit comme séparateur entre les câbles en aluminium et en cuivre lors de leur raccordement.

Toute des méthodes mentionnées peut être utilisée, à condition d’être correctement, soigneusement et qualitativement réalisée. Dans ce cas, aucune difficulté ne devrait survenir avec les raccordements.