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Dalle de fondation faite soi-même

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Les propriétaires de maisons privées souhaitent que leur maison dure aussi longtemps que possible sans travaux majeurs. Cela doit être pris en compte dès la phase de construction : créer des conditions favorables à une utilisation correcte du bâtiment, en évitant les problèmes inutiles.

Par exemple, construire une dalle de fondation correctement conçue autour de la maison.

Une dalle de fondation est une bande étanche, posée le long du périmètre extérieur du bâtiment, c’est-à-dire qui l’entoure. Son objectif est de protéger le fondement contre les eaux de pluie et de crue. Si elle est bien réalisée, elle réduit la charge sur l’isolation des parties souterraines du bâtiment, ce qui augmente ainsi sa durée de vie globale. Les types les plus populaires de dalles sont :

  • en béton,
  • en béton et pierres naturelles,
  • en dalle souple.

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Matériaux nécessaires pour la construction de la dalle

Pour construire une dalle de fondation, il faut :

  • sable,
  • gravier ou débris de briques et concassé,
  • asphalte,
  • béton,
  • galets, etc.

Les matériaux supplémentaires utilisés sont :

  • isolation thermique,
  • géotextile,
  • isolation hydrofuge,
  • planches,
  • bande de joint de dilatation.

Choix correct de la largeur de la dalle

La largeur de la dalle doit, selon les règles, dépasser le débordement du toit d’au moins 20 cm. Le long de tout le périmètre, des fossés de drainage sont creusés, qui peuvent être remplacés par des gouttières spéciales. Si un gazon est prévu, ces fossés ont un meilleur aspect à proximité. En outre, l’eau collectée s’écoule vers un puits de drainage.

Préparation à la construction de la dalle

Avant de construire la dalle, il faut choisir le matériau et la méthode. Tous les types de protection du fondement comportent deux couches principales. La première est la couche de base. Elle peut être réalisée avec du gravier, du sable, du concassé, de la laine de verre, etc. Ces matériaux sont posés en couches dans une tranchée peu profonde, creusée autour du bâtiment, avec une légère pente vers l’extérieur (environ 5°).

La deuxième couche principale est le revêtement choisi, dont la composition et la méthode de pose dépendent du type sélectionné. Actuellement, le béton est le plus couramment utilisé.

La couche inférieure est une couche de sable tassé, qui doit être bien compactée, en la mouillant d’abord. Ensuite, on ajoute du gravier, puis on verse le béton. Il est impératif d’utiliser des armatures.

Conseils pour la réalisation d’une dalle en béton

Pour éviter les fissures, la dalle ne doit pas être collée directement aux murs du bâtiment. Pour cela, une planche traitée est placée sur le bord tous les 2 mètres, ce qui crée des joints de dilatation (thermiques).

Le béton frais doit être traité par tassement (en le recouvrant de ciment sec et en le tassant avec une truelle). Cette opération assure la formation d’une surface solide et étanche. Il est recommandé de recouvrir la dalle d’un tissu humide, à rehumidifier régulièrement pendant 2 jours. Le joint entre la dalle et le mur de soutènement doit être comblé avec du silicone ou du bitume.

Caractéristiques spéciales de la construction

Si des dalles en béton sont utilisées, le travail est grandement simplifié : après pose, les joints doivent être remplis avec du bitume liquide. Si nécessaire (dans une maison avec sous-sol, cave ou cellier), la dalle doit être isolée avec du verre cellulaire, du polystyrène ou un autre matériau isolant.

La structure composée de dalle en béton armé et d’isolation doit être placée de manière à laisser une couche d’air de 10 cm sous elle. Le support est constitué de gravier tassé, imprégné de bitume.

Ainsi, une dalle en béton correctement construite comprend les couches suivantes (de haut en bas) :

  • béton armé avec joints thermiques,
  • couche de gravier,
  • couche de sable.

Construction d’une dalle béton-pierres naturelles

Si vous souhaitez décorer la dalle avec des galets, le fond de la tranchée doit être recouvert de terre compactée, puis du gravier, puis du sable d’environ 50 cm d’épaisseur. Les galets sont ensuite enfoncés dans la couche de sable.

Formes souples pour la construction de la dalle

Dernièrement, une alternative au type béton-pierres naturelles est l’utilisation de formes souples. Pour cela, il faut retirer la couche végétale autour du bâtiment, en garantissant une légère pente vers l’extérieur. Ensuite, la tranchée est revêtue d’un matériau étanche en rouleau, avec un chevauchement sur le fondement, et une partie du sol retiré est remise à sa place initiale. L’espace restant doit être rempli de gravier ou de galets, puis nivelé sans pente.

Cette variante présente non seulement une facilité de mise en œuvre, mais aussi un avantage supplémentaire : l’eau provenant de la maison est évacuée sur toute la largeur du matériau en rouleau qui part du fondement. Si la dalle est utilisée comme allée de jardin, elle doit être renforcée, sinon elle risque de s’effondrer sous l’effet de l’eau.

Opérations de finition pour une dalle en formes souples

Pour renforcer l’isolation en rouleau, après pose dans la tranchée, il faut poser une couche de 5 cm de sable grossier, puis un géotextile chevauchant de 10 cm, suivie d’une couche de 10 cm de gravier, puis un nouveau géotextile et une dernière couche de galets (concassé) de 10 cm d’épaisseur.

Un chemin s’ensuit autour du bâtiment, qui peut être embellit. Par exemple, les galets peuvent être remplacés par du sable, sur lequel on peut ensuite poser un revêtement décoratif. Les dalles sont tassées à l’aide d’un marteau en caoutchouc, et les espaces entre elles sont comblés avec du sable fin sec.