«Архстояние-2018» : trois événements incontournables

Cette année, le festival a pris une direction forte vers le théâtre : il ne propose que deux nouveaux objets et seize performances. Nous tenterons de vous raconter ce que vous avez manqué si vous n'étiez pas à Nikola-Lenivets du 27 au 29 juillet.

4 faits rapides sur l'Archstaž

C'est le plus grand festival d'art de paysage en Europe et en Russie

Il se déroule deux fois par an (en été et en hiver) dans le parc Nikola-Lenivets

Le festival a été fondé en 2006 par Nikolai Polissky

Actuellement, il y a 27 objets sur le site Nikola-Lenivets

«Bobur», Nikolai Polissky

«Esprit universel», Nikolai Polissky

«Arche de Bernaskoni», bureau d'architecture BERNASCONI

«Maison au-dessus de la forêt», Anna Shchetinina

Trois événements les plus intéressants de l'Archstaž-2018

Le lancement de la «Villa PO-2»

L'événement principal du 13e festival d'objets de paysage a été la présentation de la «Villa PO-2» par l'architecte Alexandre Brodsky. Cette villa compacte est construite à partir de plaques de clôture en béton PO-2 et recouverte de bois à l'intérieur. Malgré ses dimensions modestes, elle peut accueillir jusqu'à dix personnes.

«Villa PO-2» d'Alexandre Brodsky

De la pelouse où se trouve la «Villa PO-2», on peut voir une autre œuvre de Brodsky – «Rotonde». Elle est apparue dans le parc en 2009 et est devenue l'un de ses symboles.

«Rotonde» d'Alexandre Brodsky

Si vous montez sur la rive élevée au-dessus de la Ugri, à côté de l'église restaurée par les donateurs du parc Nikola-Lenivets, et regardez vers le bas, vous pouvez voir une autre œuvre – «Lit».

«Lit» d'Alexandre Brodsky

Paysage

Le paysage du parc reste un événement qui vaut le détour à Nikola-Lenivets à n'importe quelle saison. Les fondateurs du parc, l'architecte Vassili Shchetinin et l'artiste Nikolai Polissky, avec leurs amis architectes, ont créé les premiers objets qui sont devenus une légende locale.

«Phare» de Nikolai Polissky

Chaque objet est une œuvre philosophique sur la relation entre l'homme et la nature, et en même temps un point permettant de voir le paysage nikola-lenivets dans un nouveau regard. C’est donc un lieu où un promeneur fasciné par la beauté des champs environnants et des forêts peut s’asseoir, boire de la flasque et réfléchir à combien il y a encore de beaux endroits en Russie.

«Portes blanches» de Nikolai Polissky

Chaque année, de nouveaux objets apparaissent dans le parc, intégrés comme des bijoux dans le paysage : par exemple, il y a deux ans, ce pont flexible est apparu, qui s’insère dans l’environnement, change et vit avec lui. Il relie les deux rives opposées : la nature et l’esprit humain, les gens et les castors, qui ont créé des marais ici. Les architectes proposent de ne pas lutter contre eux, comme font beaucoup de propriétaires de maisons de campagne, mais au contraire, de construire des ponts vers eux.

«Pont» créé par le bureau d'architecture Wowhaus

Performances, conférences, laboratoires théâtraux

Pourquoi le théâtre ? Parce que c’est l’art le plus universel. Le théâtre moderne a absorbé tout : architecture, vidéo, danse. Et s'intègre parfaitement dans le land-art. C'est pourquoi les organisateurs du festival ont transformé le parc en une grande scène. À l’Archstaž-2018, il y a eu seize performances et seulement deux nouveaux objets.

Les murs de la «Villa PO-2» sont devenus partie d’une performance dynamique du groupe Poema Theatre. Les auteurs s'inspiraient de l'idée d’un oasis dans le désert.

Poema Theatre, performance dynamique.

Non loin de la «Villa PO-2», se sont déroulées les funérailles solennelles de la Mouche.

Et sur une autre pelouse, à ce moment-là, on riait. C’était «Le sortilège du rire dans la forêt».

Parallèlement à cela, se déroulait un programme sérieux : les metteurs en scène et compositeurs racontaient à ceux qui étaient présents pourquoi le spectateur devient une partie de la pièce, comment écouter l'opéra moderne et regarder les spectacles théâtraux contemporains. Le soir, des films ont été projetés à l'extérieur sous le ciel ouvert.