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Isolation du toit

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L'isolation du toit permet de créer une pièce habitable sous le toit ou d'utiliser l'espace sous le toit comme grenier chauffé, où les objets sont stockés sans se détériorer. Pour l'isolation du toit, on utilise des matériaux spéciaux à forte résistance thermique. Ces matériaux, indépendamment de leur densité, structure ou composition, doivent servir un seul objectif : conserver la chaleur.

Quels matériaux utiliser pour isoler un toit

Le choix est vaste. Une réponse plus précise dépend des conditions spécifiques du projet. La décision dépend de la structure du toit, de l'utilisation de l'espace sous le toit et du fait qu'il soit chauffé.

Laine de verre

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Le principal avantage des plaques minérales à base de fibres de verre est leur légèreté. C'est un matériau écologique, bien que certains fabricants affirment que la laine de basalte est plus écologique, la laine de verre n'est pas inférieure en ce domaine. La laine de verre moderne n'a rien à voir avec les anciennes rouleaux rugueux et irritants de l'époque soviétique. Toutefois, lors de son manipulation, il faut porter des gants et respecter les règles de sécurité.

Mythe : la laine de verre se désagrège, les particules peuvent voler dans l'air et pénétrer dans les voies respiratoires, causer des irritations. Un espace chauffé nécessite une barrière vapeur pour protéger l'isolation contre l'accumulation d'humidité et, par conséquent, contre la perte de propriétés. En outre, une finition extérieure du grenier protège les occupants d'une possible dispersion de fibres de verre dans l'air intérieur. Ce mythe n'est donc qu'une idée fausse.

Laine de basalte

Les matériaux en roche basaltique sont entièrement écologiques. Leur caractéristique principale est leur densité et leur poids. Ils sont plus lourds que les matériaux à base de fibres de verre, mais plus compacts.

Leur forte perméabilité à la vapeur empêche l'absorption d'humidité, le gonflement et la réduction. Par conséquent, leurs performances en matière de résistance thermique sont maintenues.

Un inconvénient peut être leur poids, ce qui pourrait nécessiter un renforcement du système de charpente du toit.

Polystyrène expansé

Matériau léger, facile à installer et abordable. Cependant, l'isolation du toit avec du polystyrène est possible uniquement si une ventilation continue est assurée. En effet, le polystyrène est pratiquement imperméable à la vapeur.

En revanche, cette propriété le protège contre la dégradation, l'humidité et la perte de performance, contrairement à la laine minérale.

Comment isoler un toit

La méthode la plus courante consiste à placer l'isolant entre les pannes. Cependant, cette épaisseur est souvent insuffisante, car l'isolation du toit doit être plus épaisse que celle des murs ou des planchers. C'est pourquoi on utilise des couches supplémentaires : au-dessus des pannes (permet d'économiser de l'espace au grenier, et le cadre du toit est également isolé) ou en dessous des pannes (consomme de l'espace, mais ne nécessite pas de contreventement supplémentaire, le cadre est dans une zone froide).

Il serait superflu de détailler toute la structure du toit ici – c’est un autre sujet. Ici, il s'agit de répondre aux questions fondamentales liées à l'isolation du toit. Essayons de les formuler.

Quelle épaisseur doit avoir l'isolant pour le toit ?

Dans certaines recommandations, on trouve la formule : au moins 200 mm. Partiellement vrai, mais le paramètre clé n’est pas l’épaisseur, mais la résistance thermique du matériau isolant. Pour chaque zone climatique, une valeur légale de résistance thermique est définie – ces chiffres sont disponibles en ligne. C’est à partir de ces coefficients qu’il faut calculer l’épaisseur de l’isolant.

Faut-il préférer des plaques ou du matériau en rouleau ?

Aucune différence significative. Le choix dépend de la facilité de pose. Étant donné que l’isolant doit être placé entre les pannes, il est plus facile de travailler avec des plaques qui s’ajustent exactement. Mais les rouleaux peuvent aussi être utiles si l’on opte pour une isolation multicouche : un rouleau posé au-dessus des plaques entre les pannes.

Pourquoi opter pour une isolation multicouche, plutôt que d’acheter directement des plaques d’épaisseur calculée ?

Deux ou plusieurs couches d’isolation, avec les mêmes paramètres (épaisseur et conductivité thermique), offrent une résistance thermique supérieure. Le secret réside dans le petit espace d’air qui se forme entre les couches – l’air étant le meilleur isolant connu.

De plus, la deuxième couche recouvre les joints formés lors du montage des plaques ou rouleaux de la première couche. Ainsi, pour des paramètres identiques, on recommande une isolation multicouche.

Faut-il obligatoirement utiliser des isolants spéciaux pour le toit ? En quoi se distinguent-ils des autres, par exemple pour les façades ?

En effet, presque tous les fabricants de matériaux d’isolation proposent des produits spécifiques pour le toit. L’utilisation est libre, mais certaines recommandations s’appliquent spécifiquement à ces isolants.

Le toit est une zone à forte humidité, donc le matériau isolant doit avoir une faible absorption d’humidité. L’humidité dans la structure du toit peut entraîner des conséquences indésirables. C’est pourquoi il est essentiel de bien isoler le toit contre l’eau et la vapeur.

Les isolants pour toit se distinguent des autres par leur faible absorption d’humidité. Si l’on doute de la fiabilité de l’isolation contre l’eau et la vapeur, il vaut mieux utiliser des matériaux spécifiques.

L’isolation du toit sert à éviter les pertes de chaleur en hiver et à maintenir la fraîcheur en été. La procédure n’est pas compliquée, mais son bon déroulement est crucial. Comme le dit la chanson de Youri Antonov : « Il fera chaud en hiver et en été sous le toit de votre maison. »